Du fait de ses enjeux et besoins spécifiques, le secteur de la défense et de la sécurité ouvre la voie en matière d’innovation, et ce particulièrement dans l’exploitation des données : protection de sites sensibles et surveillance de réseaux informatiques, maintenance prédictive ou encore détection de comportements anormaux sont autant de familles de cas d’usage de ce secteur.
Aujourd’hui, la data est le nouveau visage de l’information, et de sa maîtrise. L’impact de celle-ci est toujours aussi puissant pour ce secteur. Elle permet, plus que jamais, de surveiller, sécuriser et anticiper.
La souveraineté, la volumétrie et la protection et la sécurité des données sont évidemment des sujets majeurs pour les organisations du secteur de la défense et de la sécurité. Pour tirer toute la valeur de ces données, elles doivent s’appuyer sur des données fiables et accessibles, et ainsi mettre en œuvre les organisations et les outils qui garantissent l’exactitude des informations exploitées.
Les informations et désormais les données constituent un outil indispensable pour le secteur de la défense et de la sécurité. Toutefois, la gestion des données issues de sources multiples engendre également des défis majeurs :
Les responsables informatiques et data des principaux acteurs de la défense et de la sécurité (industriels, ministères et organismes publics…) doivent garantir la protection et la sécurité des données. Ils doivent également adapter leurs stratégies, leurs objectifs à ces contraintes de sécurité. Aussi, dans le cas des données, la sécurisation des informations est cruciale.
La souveraineté des données est donc un enjeu-clé du traitement des données de défense.
Cela revêt deux aspects :
Le choix des solutions qui sont utilisées pour exploiter ces données est donc très important. On privilégiera des solutions souveraines, qui garantissent un excellent niveau technologique tout en garantissant la confiance dans leur usage.
Le volume de données généré et absorbé par les acteurs de la défense ne cesse de croitre. Ces données sont de plus en plus hétérogènes avec des formats différents. En outre, la croissance des données non-structurées complexifie également le traitement de ce tsunami de données. Selon une étude IDC, les données non-structurées représenteront d’ici 2025, 80% de la donnée*.
Ces données en masse donnent lieu à de nouveaux challenges :
Retrouvez le replay du webinar sur les données non-structurées pour en savoir plus
Les profils data sont rares et extrêmement recherchés par les entreprises. Une récente étude* estime que 35% des entreprises peinent à recruter des experts data pour répondre à leurs besoins. Dans le même temps, la phase de mise en qualité des données peut s’avérer très chronophage – entre 45% et 60%* du temps d’un Data Scientist.
C’est d’ailleurs un des objectifs-clés publié par la feuille de route data du ministère des Armées avec l’action n°12 qui vise à « identifier les besoins en compétences et leur répartition, poursuivre la description des emplois-types et des rôles-types, et déterminer les besoins en ressources humaines. »
« Depuis quatre ans, le ministère a fait évoluer son référentiel des emplois en y intégrant de nouveaux métiers : data scientist, data analyst, data ingénieur, et directeur de la donnée. Des travaux sont en cours pour intégrer les nouveaux besoins émergents en lien avec l’intelligence artificielle, le Big Data et le cloud computing. » est-il inscrit dans la feuille de route data du ministère des Armées.
Pour répondre à ces défis stratégiques propres au secteur de la défense, il est nécessaire de prendre en compte quelques critères élémentaires dans la démarche data.
Vous lire la suite ? Retrouvez la deuxième partie de l’article ici.
Pour aller plus loin :
Découvrez l’interview vidéo de Jean-Luc Angibault, Président du Data Intelligence Cluster du GICAT. Il revient sur les enjeux et besoins des acteurs de la défense en matière de traitement des données 🚀
Sources :
Data Kitchen